Le Journal de Bord de Franck
...un observateur toujours bienveillant...
...un observateur toujours bienveillant...
...et un vrai talent de conteur...
Dimanche 25 novembre au matin,...
Je me réveille dans mes beaux draps, je me lève, je prends mon gros 4x4 pour aller chercher une baguette et des croissants à 800 mètres.
Ma petite ville est bien propre et bien rangée, la route lisse, les trottoirs impeccables. Alors que je rentre chez moi, l'émotion me saisit....je viens de passer 15 jours en Haïti !!!
Quinze jours avec Aide Dentaire Out Of The World, quinze jours qui sont bien différents de nos critères occidentaux.
En voici la chronologie:
9 novembre
Une belle journée d'automne commence. Le soleil donne des couleurs fauves au paysage embrumé. Direction Orly pour le vol Air Caraibes TX 556.
Nous nous sommes donné rendez-vous à Orly-Sud.
Cette année, trois assistantes, un stomatologue et dix dentistes participent à cette mission. Nous nous retrouvons vite à treize....où est passée notre quatorzième ???
Il y a bien Xavier et Christophe, nos deux capitaines; François, notre stomato; Odile, Sylviane et Sylvie, nos super-mamies-assistantes; Christine, notre comptable en chef; Nicole, notre "Nelly Olson"..... les quatre nouveaux et moi, Franck...
Que se passe-t'il ? Qui manque à l'appel ? Ahhh,....Mauricette !!!
Elle se fait désirer et arrive pile à temps et comme une fleur des champs.
Nous faisons les présentations, il y a quatre petits nouveaux qui sont scrutés sous tous les angles : deux Jean-Marc (dont un que l'on appelera tout le temps Léo), Anne et Vanessa.
Alors, bon cru 2012 ?
Un millésime...!!!
Jean-Marc n'en n'est pas à son coup d'essai. C'est un Mac Gyver en puissance, un couteau suisse ambulant, il a déjà pas mal sillonné la planète pour l'humanitaire.
Léo inspire vite la sympathie (voire plus ?), il connait déjà ce type d'expérience, il tiendra le choc et la barre.
Anne est vive, souriante, motivée et inspire la...sympathie...!
Vanessa, la benjamine, une geek invétérée, toujours bien pomponnée, elle s'intègre vite à tous ces...vieux !!!
Revenons-en à la chronologie:
Nous passons notre tas de bagages en soute tandis que François nous distribue des viennoiseries.
Le vol se passe sans problème. Après une escale à Port-au-Prince, nous atterrissons à Santo Domingo, le pilote nous souhaite "un bon p'ti voyage".
Nous récupérons nos nombreux bagages et direction la Casa Naemie. Xavier nous a trouvé là un bon petit hôtel. Tout en construction verticale et refait avec goût, les chambres sont spacieuses. Nous serons deux par chambre, les ronflements seront acceptables.
10 novembre
Nous dévorons un solide petit-déjeuner et prenons le bus pour Cap Haïtien. Il est en retard à cause des dernières grosses pluies. C'est un bus de ligne et il est bien confortable. Le trajet dure 8 heures.
Passé la frontière, nous traversons des territoires inondés. Les enfants s'amusent d'un rien, le football se pratique avec une bouteille en plastique et pieds nus. De grands sourires illuminent leurs visages lorsque s'ouvre la barrière de la douane.
Nous arrivons au Cap Haïtien, deuxième ville du pays.
La pauvreté et la misère nous sautent aux yeux. Beaucoup de maisons sont faites de morceaux de tôle, la mer est boueuse et souillée de plastiques.
Les jeunes filles de 13-14 ans enceintes ne sont pas rares.
Les femmes qui portent de l'eau sur leur tête ont une belle allure.
Un véhicule vient nous chercher, l'hôtel Cormier n'est pas bien loin...pas bien loin en distance...! La route est dangereuse à souhait. Nicole en reste bouche bée et Xavier s'accroche. Heureusement le chauffeur sait s'y prendre et la musique créole fait le reste. L'hôtel est un vrai hâvre de paix, grands bungalows et plage devant les yeux.
Le soir, tradition oblige, apéritif puis restaurant de l'hôtel.
La langouste est moins chère que les spaghetti...Langouste pour tout le monde !!!
A noter que François, en seigneur, s'offre un Pouilly Fuissé, le luxe absolu...
Nous dévorons un solide petit-déjeuner et prenons le bus pour Cap Haïtien. Il est en retard à cause des dernières grosses pluies. C'est un bus de ligne et il est bien confortable. Le trajet dure 8 heures.
Passé la frontière, nous traversons des territoires inondés. Les enfants s'amusent d'un rien, le football se pratique avec une bouteille en plastique et pieds nus. De grands sourires illuminent leurs visages lorsque s'ouvre la barrière de la douane.
La pauvreté et la misère nous sautent aux yeux. Beaucoup de maisons sont faites de morceaux de tôle, la mer est boueuse et souillée de plastiques.
Les jeunes filles de 13-14 ans enceintes ne sont pas rares.
Les femmes qui portent de l'eau sur leur tête ont une belle allure.
Un véhicule vient nous chercher, l'hôtel Cormier n'est pas bien loin...pas bien loin en distance...! La route est dangereuse à souhait. Nicole en reste bouche bée et Xavier s'accroche. Heureusement le chauffeur sait s'y prendre et la musique créole fait le reste. L'hôtel est un vrai hâvre de paix, grands bungalows et plage devant les yeux.
Le soir, tradition oblige, apéritif puis restaurant de l'hôtel.
La langouste est moins chère que les spaghetti...Langouste pour tout le monde !!!
A noter que François, en seigneur, s'offre un Pouilly Fuissé, le luxe absolu...