Lever à 6h sans problème, le décalage horaire nous est favorable.
Un seul véhicule est prévu pour l'installation du matériel à l'hôpital du Fort St Michel. Faute de place, seuls les garçons (les plus costauds) iront.
Sylviane tente vainement de négocier un autre véhicule des Nations Unies pour éviter deux trajets le lendemain.
En attendant l'après-midi, on se dégourdit, certains goûtent la mer et d'autres font du beach-volley en s'encroûtant au passage.
Au Fort St Michel, tout avait été planifié en amont....des locaux spacieux et propres, des tables de travail, de l'eau, une électricité stable, un coin stérilisation, un pour les soins et un autre pour la chirurgie.....Malheureusement, sur place, ce n'est pas tout à fait ça : Pedro nous annonce pas d'eau, pas de tables, pas de locaux et une électricité à revoir.....
Aïe, aïe, aïe !!!
Notre président-bricoleur retrousse ses manches. Tout le monde se met au travail. Léo se rode au montage des tables dont l'emballage en carton est bouffé par les rats.
Nous nous adapterons et travaillerons à l'extérieur, les locaux étant remplis à ras bord de cartons.
Jean-Marc tirera l'eau du puits...
La chirurgie se fera dans un mini-local avec, en fond sonore, le groupe électrogène et son odeur de gas oil.
L'électricité est revue par Christophe avec dominos et pince coupante.
Bref, après un bon p'tit nettoyage, on va y arriver.
Nous rangeons le matériel dans le seul local disponible pour demain.
Seul rayon de soleil, le sourire éclatant de Marlène, assistante de Laurence (notre correspondante sur place que nous n'avons pas eu le plaisir de voir souvent pendant notre séjour).
Seul rayon de soleil, le sourire éclatant de Marlène, assistante de Laurence (notre correspondante sur place que nous n'avons pas eu le plaisir de voir souvent pendant notre séjour).
Le soir, briefing traditionnel du Grand Chef, lambis et langoustes à volonté.
Extinction des feux à 22h30.
12 novembre
Premier jour de travail opérationnel.
Lever à 6h. Un pick-up nous transbahute. 6 dans la cabine, 8 dans la benne. Sylviane a eu beau implorer, faire les beaux yeux, menacer, les U.N. ont été inflexibles, il faut des autorisations. Pas d'autre véhicule !
Au Fort St Michel, la mise en place est encore longue alors que les premiers patients débarquent. Sylviane va chercher ce qui manque, notamment des sacs poubelle. elle reviendra tard.
Mais l'énergie du groupe est là et lorsque l'on commence à travailler, on carbure bien !
Déception tout de même, pas d'enfants à l'horizon.
Le brouhaha est terrible, les patients se poussent.
Un tel désordre dont on pourrait craindre qu'il se transforme en émeute. En sémiologie, on tente de mettre en rang.
Les soins, très proches, se font dans un vacarme invraisemblable qui rajoute une pression supplémentaire. La chaleur et le rythme nécessitent une mini-pause. A tour de rôle nous allons manger nos fameuses Vache-qui-Rit et pâtés au poulet.
Nous stoppons à 16h, le pick-up nous secoue encore. Le soir, dodo tôt.
13 novembre
7h15 départ de l'hôtel.
Nouvelle journée de soins avec une grosse affiche en créole "Ti Moun yo anvan, Mesi",...les enfants en priorité, Merci !!!
Malheureusement toujours un manque total de discipline.
François se fait même griffer tel un chanteur au milieu de ses fans. Un gros travail est à nouveau fourni par toute l'équipe.
Tout le monde est aux fourneaux. Jean-Marc sue à grosses gouttes. Léo rassure en créole. Xavier est obligé de passer du temps au téléphone pour qu'un semblant d'ordre s'opère. Et ça gratte, ça gratte en stérilisation.
Odile est à la manoeuvre pour l'après chirurgie. Les turbines chauffent, nos têtes aussi.
En milieu d'après-midi, nous rangeons tout le matériel et chargeons les véhicules.
On retiendra de cette journée le tintamarre omniprésent et la désagréable surprise que les patients ont du payer pour se faire soigner mais aussi la lutte pour réaliser notre travail modestement et avec efficacité de la part de tous. C'est sûr, nous avons de bons capitaines !
Le soir, la patronne de l'hôtel nous offre à chacun un Rhum Cormier, bien fort et hyper apprécié. Nous nous couchons vite, la fatigue est là.
12 novembre
Premier jour de travail opérationnel.
Lever à 6h. Un pick-up nous transbahute. 6 dans la cabine, 8 dans la benne. Sylviane a eu beau implorer, faire les beaux yeux, menacer, les U.N. ont été inflexibles, il faut des autorisations. Pas d'autre véhicule !
Au Fort St Michel, la mise en place est encore longue alors que les premiers patients débarquent. Sylviane va chercher ce qui manque, notamment des sacs poubelle. elle reviendra tard.
Mais l'énergie du groupe est là et lorsque l'on commence à travailler, on carbure bien !
Déception tout de même, pas d'enfants à l'horizon.
Le brouhaha est terrible, les patients se poussent.
Un tel désordre dont on pourrait craindre qu'il se transforme en émeute. En sémiologie, on tente de mettre en rang.
Les soins, très proches, se font dans un vacarme invraisemblable qui rajoute une pression supplémentaire. La chaleur et le rythme nécessitent une mini-pause. A tour de rôle nous allons manger nos fameuses Vache-qui-Rit et pâtés au poulet.
Nous stoppons à 16h, le pick-up nous secoue encore. Le soir, dodo tôt.
13 novembre
7h15 départ de l'hôtel.
Nouvelle journée de soins avec une grosse affiche en créole "Ti Moun yo anvan, Mesi",...les enfants en priorité, Merci !!!
Malheureusement toujours un manque total de discipline.
François se fait même griffer tel un chanteur au milieu de ses fans. Un gros travail est à nouveau fourni par toute l'équipe.
Tout le monde est aux fourneaux. Jean-Marc sue à grosses gouttes. Léo rassure en créole. Xavier est obligé de passer du temps au téléphone pour qu'un semblant d'ordre s'opère. Et ça gratte, ça gratte en stérilisation.
Odile est à la manoeuvre pour l'après chirurgie. Les turbines chauffent, nos têtes aussi.
En milieu d'après-midi, nous rangeons tout le matériel et chargeons les véhicules.
On retiendra de cette journée le tintamarre omniprésent et la désagréable surprise que les patients ont du payer pour se faire soigner mais aussi la lutte pour réaliser notre travail modestement et avec efficacité de la part de tous. C'est sûr, nous avons de bons capitaines !
Le soir, la patronne de l'hôtel nous offre à chacun un Rhum Cormier, bien fort et hyper apprécié. Nous nous couchons vite, la fatigue est là.